Le village comporte un chef lieu, 8 hameaux :
La sentinelle, les Chenebières, les Bournas, les Préaux, le Touron, la Roche, St.Martin, la Magdeleine (Malcor) et des fermes isolées.

Le chef lieu est divisé en 2 quartiers :
– le Fraisse, qui est le reste de l’ancien village du XIème siècle (ruines)
– le Collet qui se compose des habitations nouvelles à partir du XVIIème siècle – dont le château actuel – de l’église paroissiale et de l’école.

Une convention datée de 1751 nous apprend qu’il existait une école commune aux filles et aux garçons, elle se tenait de la Toussaint à Pâques et on y enseignait la lecture, l’écriture, la doctrine chrétienne et les principes d’une bonne éducation. Le maître nommé « régent » était logé, nourri et recevait un traitement moyen de 100 livres + une rétribution payée par chaque élève.

Pour l’ancien village du XIème siècle, un plan permet de voir un mur d’enceinte en demi-lune qui comprenait une porte nord appelée « porte d’Aurouse » donnant accès au chemin qui conduisait à Gap par le col des préaux. Au sud, à partir du lieu-dit « la frache » descendait le chemin de Valserres.

En 1680 ; Pierre Gaillard, archidiacre de Gap acquiert un terrain en bordure de la Durance (vigne + verger), par la suite un pont fut construit puis détruit et enfin reconstruit au début du XXème siècle, d’où le nom de « pont de l’archidiacre » qu’il conserve encore aujourd’hui malgré une construction moderne.

La route de Gap à Barcelonnette est ouverte en 1801 et passe au col de la sentinelle, rectifiée en 1827 et 1843, elle fut la première route départementale classée dans les hautes alpes.

G. Nicolas

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