L’ Association Trois-Châteaux (ATC) a été créée en 1993 à l’initiative d’Yvan SARRET et Patrick VIALE qui ont immédiatement convaincu Claude FAURE et Henri ROUGON de les rejoindre pour tenter l’aventure et former la première équipe.
C’est l’occasion ici de rendre hommage à Patrick VIALE et Claude FAURE qui nous ont quitté prématurément.
Le 28 décembre 1993, l’association est officiellement créée.
Nous célébrons donc cette année 2023 le 30ème anniversaire de la création de l’Association.
A cette occasion, nous vous livrons ci-après le témoignage de notre président honoraire Yvan SARRET qui a dirigé l’association de 1993 à 2015, puis de 2019 à 2021. Il avait cédé sa place à Gérard NICOLAS en 2015. Ce dernier, atteint par la maladie avait demandé à être relevé de sa présidence en 2019 (il est décédé en 2021), c’est Yvan qui a de nouveau accepté de reprendre les rênes de l’ATC afin de pérenniser l’association et de mettre sur les rails (sic) un nouveau président. Ce qui sera fait en la personne de Maurice COEUR à partir du 1er janvier 2021.
Voici donc ci-après le récit d’Yvan, recueilli au début de l’année 2021, juste après qu’il ait cédé sa place à Maurice. Celui-ci est riche de nombreuses anecdotes et représente un témoignage très précieux pour la connaissance de la « petite histoire » de notre association.
Bonne lecture.
En 1993, à Jarjayes, devant le bassin du Fraissy, j’étais avec Patrick Viale (ingénieur à la Direction des Constructions et Armes Navales – DCAN- de Toulon). Nous parlions de la Chapelle de Trois Châteaux.
Patrick me dit : « il faudrait qu’une association s’intéresse au sort de la Chapelle. »
L’idée était lancée, mais une association, pour faire quoi ?
– La chapelle est propriété de la Commune ; quelle serait la position de la Municipalité ?
– La chapelle est en ruine. Historiquement a-t-elle de l’intérêt ?
– Une association, avec qui ?
Les démarches commencent auprès :
a) Du Maire de l’époque, Pierre BOSSY qui émet un avis favorable et précise que, si une association doit voir le jour, elle s’occupera de la totalité du dossier travaux. La Municipalité appuiera la démarche auprès des financeurs (département, région) et aidera dans la limite de ses moyens.
Sachez qu’en 25 ans, tous les projets, au nombre de 12 , ont été présentés à la Municipalité avant d’être validés.
b) De l’Architecte des Bâtiments de France de Gap et la Commission des sites d’Aix en Provence. Pour eux, il serait intéressant de stopper la démolition complète de cette chapelle du XIème siècle et de restaurer ce qui peut l’être.
Leur aide technique est acquise.
c) Pour créer une association, il faut être au minimum 4 membres. Claude FAURE et Henri ROUGON sont immédiatement partants.
L’association Trois Châteaux est née, la Préfecture valide le dossier,
le Journal Officiel publie l’arrêté ;
J’en suis le Président ( Il en faut un…)
Claude Faure est vice- Président, Henri Rougon, secrétaire, Patrick Viale, trésorier.
L’Histoire commence, très résumée, en voici les principaux chapitres :
– Trouver des adhérents
– Tenir compte des détracteurs et faire face aux critiques,
– Les relations avec les Municipalités successives
– Monter des dossiers Travaux :
* Gros Travaux : Architectes, Bureau d’études, entreprises
* Travaux au sol : adhérents
– Trouver des financements
– Faire connaître les réalisations
– Les points négatifs, tristesse et déceptions
– En 2015, un choix : fin de l’Association ou nouvelle orientation
* Rôle des nouvelles technologies
* Les idées des « Jeunes »
– Tourner la page…
1) Trouver des adhérents :
Nous partions du principe qu’une association avec un nombre relativement élevé d’adhérents est plus crédible vis-à-vis de ses interlocuteurs.
Les 4 « Mousquetaires » du départ ont prospecté dans leur famille, auprès des amis, voisins… peu à peu le nombre a grandi.
Dans le village et à Gap, 35 familles se sont inscrites. Des amis, des connaissances ont renforcé le groupe. On peut citer, par exemple, des adhérents à Paris, Marseille, Toulon, le Touquet, Amiens, Cheverny, Besançon, Annecy, Montpellier, Gémenos, Satolas, La Seyne, La Ciotat, Strasbourg… mais aussi à l’étranger : Lausanne , Lisbonne, New York, Auckland…
Le nombre maximum d’adhérents a été de 210. Actuellement, il avoisine les 150.
Nous avons aussi recherché des personnalités politiques, artistique ou du monde économique. Ainsi ont adhéré ou apporté leur appui : Marcel Lesbros, sénateur des Hautes Alpes, Jean-Michel Arnaud, Maire de Tallard actuellement sénateur des Hautes Alpes, Olivier Baumont, claveciniste de renommée mondiale (Professeur au Conservatoire de Paris et de Tokyo), Bernard Clavel, écrivain, le comédien André Dussolier, Nonce Paolini, ancien patron de Bouygues Telecom et de TF1…
2) Tenir compte des détracteurs, faire face aux critiques :
Pour certains, restaurer une ruine est un acte inutile et coûteux ; les principales remarques enregistrées étaient :
– Il fallait restaurer plus tôt,
– A quoi servent ces vieilles pierres ?
– La Commune ferait mieux de réparer la route qui arrive chez moi…ou déneiger plus rapidement mon chemin.
Toutes les opinions peuvent être exposées. Heureusement.
En expliquant qu’il existe, hors du budget de la commune, des crédits « culture » ; ce sont ces crédits que l’on a toujours sollicités alors la plupart des critiques à notre égard s’estompent.
3) Les relations avec les Municipalités successives :
Il y en a eu 4. Relations toujours cordiales. N’oublions pas que l’association travaille pour la commune. La meilleure et plus juste appréciation sur notre association et sur son rôle a été portée par Jean Gillot, maire : « Nous sommes favorables aux initiatives de l’Association Trois Châteaux, nous vous aiderons dans la mesure du possible, mais ce n’est pas une priorité pour nous. » Position affichée et claire.
Nous savions bien qu’un dossier « culture » ne peut être classé en tête de liste des projets municipaux ; il n’y a pas compétition avec ceux relatifs aux chemins, à l’école, au déneigement ou à l’aménagement de la commune et cela paraît évident. Mais nous voulions être présents sans passe-droit ou arrière- pensée électoraliste.
Autre analyse, toute personnelle, que je fais : les Maires que j’ai longuement côtoyés n’étaient pas originaires de Jarjayes, leurs racines familiales étaient ailleurs, peut-être cela a joué pour aider à mettre en évidence le passé de la commune. A l’époque, il y avait au plus cinq associations à Jarjayes (Comité des fêtes, chasse, arrosage…). La surcharge associative n’existait pas pour les élus.
Aussi, j’aurai aimé et trouvé encourageant que le Maire ou un adjoint voire un conseiller municipal délégué assiste à nos Assemblées Générales, annuelles dont la durée ne dépassait pas une heure, une heure trente.
Monsieur Gillot est le seul Maire qui s’est montré assidu à nos réunions, soit personnellement, soit représenté.
A nos Assemblées Générales, nous avons accueilli Monsieur Marcel Lesbros sénateur, Monsieur Jean-Michel Arnaud, conseiller Général de Tallard, vice-Président du Conseil Général, actuellement sénateur des Hautes Alpes, Monsieur Rémi Odou, conseiller départemental.
Au cours de ma Présidence, j’ai eu l’opportunité de rencontrer le Maire de Gap, les députés de la circonscription, ainsi que le Président de la Région, Monsieur Vauzelle.
Le Maire actuel, Monsieur Christian Cado a pris une adhésion à notre association dès son élection, il souhaite que nous soyons associés aux sujets liés au patrimoine et à la culture traités parfois par la commune ; et en particulier sur l’avenir du Château. Cette politique municipale est très encourageante et montre l’osmose qui s’instaure entre mairie et association.
4) Monter des dossiers Travaux :
Douze dossiers, administrativement complexes, douze plans de financement…
Douze subventions obtenues après des semaines et des mois d’attente.
Le principal bailleur de fonds était le Département mais l’association devait toujours financer 20% des travaux. La Commune, en dernier ressort, bouclait le budget, nous ne lui avons demandé de compléter le plan de financement qu’à 3 ou 4 occasions.
Le treizième dossier sollicitait l’Europe…Et oui pour Jarjayes. Comme l’Europe ne subventionne que les collectivités, nous avons préparé le dossier avec la Préfecture de Gap, mais au nom de la Commune qui prenait la maîtrise d’ouvrage.
Et une bonne subvention est arrivée…
Merci aux architectes, au service des Monuments historiques, Bureaux d’études qui ont tous travaillé gratuitement.
Merci à la Municipalité, au Département, à la Région, à l’Europe pour leur aide financière.
Les entreprises artisanales ont fait un excellent travail :
René Bordiga, David Faure de Jarjayes, Monet du Queyras, Iuspa de Gap, Escalier de Curbans.
Toutes ont acceptées d’être payées lorsque nous touchions les subventions. Il est évident qu’à cette période la caisse de l’association était vide après chaque chantier.
En complément du travail des artisans, nous avons organisé des chantiers au sol, sans échafaudage donc moins dangereux avec nos adhérents volontaires et disponibles. Connaissant l’accès difficile des lieux, il fallait acheminer les matériaux : sable, chaux, mortier en sac, eau, coffrage… Il faut ici remercier René Faure qui a pu venir avec son tracteur et sa remorque à 400m de la Chapelle. Le relais était pris par les chevaux de Monique Raquet, les madriers, coffrages, récipients pour l’eau, bidons d’eau étaient, eux, montés à dos d’hommes.
Ensuite, Marcel Rougon et son tracteur équipé d’un godet a fait de nombreux voyages parfois difficiles car la pente finale est supérieure à 20%.
Le relais est pris par Claude Faure avec son quad et sa remorque.
Ainsi, les derniers chantiers se sont bien déroulés.
Merci à eux.
Les adhérents, maçons ou pas, mais tous volontaires ont fait de nombreuses séances. Début des chantiers le matin à 7 heures, à la fraîche, fin des travaux à midi. Nous avons aplani le sol, fixé deux bénitiers en pierre de taille, remonté un mur intérieur, reconstruit une fenêtre, dégagé un bassin de pierre, ancien baptistère, dégagé l’ancien autel et ses supports, nettoyé les murs, scellé des lauzes de protection sur un mur, découvert le sol de la Chapelle sur un petitespace puis nous l’avons recouvert pour qu’il reste protégé, la Chapelle n’ayant pas de toit.
Je ne voudrais pas oublier des noms mais que tous soient remerciés pour leur engagement. Tous ont été formidables et croyez-moi, c’est un encouragement pour le Président. Je cite donc Henri Rougon, Marcel Rougon, Jean-Pierre Queirolo, Louis Delague, Robert Gachet, Maurice Cœur, Bernard Guillaume, Jean-Marie Rochas, René Ricard, Monsieur et Madame Puppo, Christine Perrier, Catherine Schmidt,Gérard Nicolas, Monsieur et Madame Amphoux, Nathalie Mechin, Jeannette Chaix, Laurence Albert, Monsieur Charles, Jean-Pierre Walch, Bernadette Viale, Anne Lopez, Jean-Michel Decoux, Maryse Sarret, Reine Sarret sans oublier Peter Keilty qui a construit un panneau d’information et le gabarit d’une porte de communication entre la Chapelle et l’ancien Château.
En plus, notre photographe, trésorière Michèle Chêne qui a piloté nos finances d’une manière rigoureuse et précise en toute confiance. Je n’ai qu’à louer son travail et la remercier.
5) Les points négatifs, les inquiétudes :
Au cours des 24 années de Présidence, tout n’a pas été un long fleuve tranquille. Une association fonctionne au relationnel avec des volontaires, il n’y a pas de pouvoir hiérarchique. Le bureau propose des orientations, des actions à entreprendre. Celles-ci sont adoptées ou pas. L’intérêt est de se fixer des objectifs, de les valider et de les atteindre.
Des imprévus se sont produits.
a) Le plus grave, et de loin, est l’annonce du décès brutal de David Faure, notre artisan maçon, jeune jarjayais, membre de l’association, créée conjointement avec son père Claude. David en réhabilitant le mur clocher avec Eric Estachy a impulsé la suite des travaux. Sa disparition a été un véritable choc pour nous, dans tout le village et dans toute la région.
b) Quelques mois avant ce drame, un jour que je travaillais en Suisse, Annie Faure, la mère de David m’appelle au téléphone pour me dire que la nuit précédente, le tractopelle de David a brûlé sur le chantier. Acte malveillant non élucidé mais chantier arrêté et inquiétude chez beaucoup de monde.
c) Nous travaillons pour restaurer un monument de la commune. Le député des Hautes Alpes, maire de Gap, un jour m’a dit : « la Commune a de la chance d’avoir à ses côtés une association comme la vôtre. » , certes, mais malgré la bienveillance des différentes municipalités, j’aurai aimé qu’elles s’impliquent plus. Cette remarque est toute personnelle, notons le ….
d) Les fausses nouvelles : très rares heureusement. On m’a rapporté qu’une personne du village disait : « les cotisations servent à faire des repas ». Quand on pense qu’en 25 ans, l’association a dépensé 200€ pour une partie de l’apéritif offert après les assemblées générales (les boissons étaient apportées par le Président). Cela représente 8€ par an. Les 3 casse-croûtes pris sur la terrasse de Maryse après un chantier de bénévoles étaient pris en charge par les participants qui apportaient salades, pizzas… Une seule fois l’association a acheté chez Leclerc Gap des tranches de jambon. Dépense comprise dans les 200€ mentionnés ci-dessus. Vous voyez où sont nos repas…Si chaque année, j’avais invité la personne qui a tenu ses propos, elle aurait vite eu faim.
e) En 2016, la foudre a endommagé le mur clocher juste après la fin des chantiers de restauration. 11000 € de travaux imprévus, il a fallu refaire un dossier de demande de subvention, rechercher une entreprise, lancer un appel aux dons…
f) Un problème d’autorisation de passage pour permettre à la dernière entreprise d’accéder sur le site avec ses « engins » motorisés a été particulièrement pénible à résoudre.
g) Lorsque le Tour de France cycliste a fait étape à Gap, après avoir franchi le col de la sentinelle à Jarjayes, nous aurions souhaité avoir un reportage télé d’une minute sur la Chapelle de trois Châteaux. Grâce à un ami, membre de l’association, nous sommes entrés en contact avec Bernard Thévenet (double vainqueur du tour) et conseiller auprès des organisateurs du tour. Cela n’a pas suffi pour 2 raisons :
Jarjayes est situé à 9km de l’arrivée, à ce stade de la course, la télé se concentre sur les coureurs. D’autre part, pour être filmé et cité, il faut payer assez cher et l’association n’avait pas les moyens.
h) Les incivilités : nous avons retrouvé dans la Chapelle des emballages, des seringues. Des prospecteurs de métaux, violant l’espace sans autorisation ont creusé le sol de l’édifice. La couronne comtale a été dégradée, cassée et abandonnée sur le sol. Autant de dégâts impunis, occasionnés par des voyous.
i) Enfin, et ce n’est pas grave mais plutôt irritant, la censure d’une phrase dans un article informatif sur l’association que j’avais rédigée pour le Bulletin Municipal.
6) 2015, un tournant, orientations complémentaires :
Lors de l’Assemblée Générale en 2015, sans influencer les adhérents présents, j’ai posé la question suivante : « les gros travaux programmés sont terminés, est- ce que l’on dissout l’association ? Ou est-ce que nous l’orientons vers « la culture » en conservant l’observation et l’entretien de la Chapelle tout en restant à l’échelle du village ?
Après des échanges riches et productifs, il a été décidé de poursuivre en structurant l’association de la manière suivante :
• Une branche observation, conservation de la Chapelle
• Une branche connaissance du village, « culture »…
Bien nous a pris, car l’an suivant, en 2016, la foudre frappait le mur clocher, l’endommageait fortement et comme nous l’avons écrit plus haut, nous repartions pour un cycle de travaux, la caisse de l’association pratiquement vide…Beau challenge à relever… Puis, pendant 3 ans, j’ai cédé la Présidence à Gérard Nicolas , professeur d’histoire à la retraite. En 2019, sa santé ne lui permettait plus d’assurer la tâche. J’ai repris la Présidence pour un an et demi, le temps de convaincre un adhérent de devenir Président, ce qui s’est produit au 1 er Janvier 2021.
Au cours de la Présidence de Gérard Nicolas, nous avons travaillé dans deux directions :
• Le réparation du mur clocher
• L’organisation, à la salle polyvalente de « causeries » sur des sujets locaux :
– La géologie de Jarjayes et de ses environs par Annick Richard, adhérente et docteur en géologie,
– Les lieux dits de Jarjayes, Monsieur Brondolo, adhérent et Gérard Nicolas,
– Les sièges de Jarjayes par Lesdiguières (1588) et le Duc de Savoie (1692), par Gérard Nicolas,
– Les oiseaux visibles sur la Commune par Monsieur Garcin de la ligue de Protection des Oiseaux,
– Les arbres de nos forêts par les représentants de l’Office National des Forêts.
A ces causeries participaient les élèves de l’école communale.
En 2019, Kevin OSS, chef de chœur à Gap, professeur de musique au lycée a organisé, avec notre aide, des rencontres musicales en 4 points de la commune : la cour du Château (une chorale), l’Église (musique sacrée), devant l’Eglise (un soliste), Chapelle de 3 Châteaux (une chorale et un musicien Irlandais). Des auditeurs nombreux allaient d’un lieu de concert à l’autre, un succès pour les organisateurs accompagné de la satisfaction des auditeurs.
Toujours en 2019, nous avons grâce aux jeunes, Marion, Coline et Lucile, changé le logo de l’association, travail de création et de réalisation effectué par Victor Bellemin-Noël. Sur proposition de Patricia Béranger, nous avons aussi décidé de créer un site internet.
Jean Samuel a beaucoup travaillé le projet pour présenter un site jugé « remarquable » pour beaucoup de visiteurs. Encore merci à Jean et à sa fille Marion.
Dans un cours « marketing », suivi il y a bien longtemps… j’avais retenu la phrase : dans vos activités futures quelles qu’elles soient, il faut « Bien faire mais pensez à le faire savoir ».
Appliqué à l’association, cela s’est traduit par des articles dans le bulletin municipal, dans le Dauphiné Libéré, dans le mensuel des Alpes, sur le site jarjayes.com, par l’installation d’un panneau informatif près de la Chapelle pour les visiteurs (10 à 15 par jour l’été). A ce sujet, merci à Peter Keilty pour la confection de ce panneau.
Au bord de la route nationale Marseille- Briançon à l’entrée de la commune de Jarjayes, à 200 mètres du « Marché Paysan » un panneau très visible annonce Jarjayes avec la Chapelle pour illustration.
Enfin des reportages sur la chaîne locale de télévision « dici » ont été présentés.
Actuellement, notre site internet couronne et complète très largement l’ensemble des événements précités.
En conclusion, je peux dire que j’ai vécu avec l’association Trois Châteaux une véritable aventure , parfois difficile, car la responsabilité des décisions était présente. Mais aidé par des amis fidèles et une équipe disponible et désintéressée, j’étais conforté et soulagé. Tout le monde a œuvré vers l’objectif lié à la mémoire du lieu. L’aide apportée par les élus départementaux qui ont cru à notre projet a été déterminante et venait compléter les « feux verts » municipaux.
L’aide apportée par les élus départementaux qui ont cru à notre projet a été déterminante et venait compléter les « feux verts Municipaux ».
Je les remercie toutes et tous très sincèrement. Ce travail, nous ne l’avons pas accompli pour nous seuls, sans arrière-pensée, mais pour les jeunes et les nouveaux habitants de la commune afin que tous sachent où ils sont et ce qui s’est passé il y a bien longtemps.
24 ans de Présidence, c’est lourd, peut-être jugé trop long, mais c’est exaltant. Je cède la Présidence à un ami, Maurice Cœur, habité par le même idéal qui, j’en suis certain, infléchira l’action en fonction de l’évolution du temps, avec des retours sur le terrain à la fin de la pandémie.
Croyant avoir piloté l’association Trois Châteaux selon les principes que je m’étais fixé ; sans porter de jugement ambitieux sur ma tâche, je pense que je peux me retirer satisfait.
« Les Habitants d’un village qui ne connaissent pas son histoire, son passé, son évolution, sa culture, sont comme des plantes sans racine ».
Assemblée générale de l'association en 1999
les membres fondateurs, le bureau et les membres actifs.
Plans des travaux de la chapelle et du clocher (1995)
0 commentaires