Cette année, l’Association Trois-Châteaux fête ses trente ans d’existence.
Créée en 1993, elle a engagé les travaux de rénovation de la chapelle dès l’année suivante avec l’aide de nombreux volontaires .
Nous avons retrouvé le journal du « Dauphiné Libéré » en date du 25 octobre 1995, dans lequel une page entière était consacrée aux travaux de la Chapelle.
Ce très bel article signé du journaliste Patrick Domeyne était intitulé « Jarjayes ou la résurrection de la colline« .
Nous vous laissons le découvrir ci-après:
Sur la photo ci-dessous, on observe le travail des bénévoles qui ont acheminé tout en haut de la colline les matériaux à dos d’hommes et de femmes, ou avec l’aide bienvenue des chevaux gracieusement mis à disposition par Monique Raquet.
A gauche, M. et Mme Puppo en plein effort. A droite, menant une jument, Pascal Viale.
La photo de groupe prise pour le Dauphiné Libéré:
On reconnait:
Au second rang:
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– Yvan Sarret (Président de l’association et co-fondateur);
– Mme Puppo;
– Laurence Albert;
– Patrick Viale, co-fondateur de l’asso
– David Faure (Doudou) le maitre d’oeuvre des travaux;
– Maryse Jaussaud;
– Anne Lopez;
– M. Puppo;
– M. Charles.
Au premier rang (les plus jeunes) :
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– Pascal Viale.
Et à droite de la photo, Monique Raquet et sa jument.
Manquent sur la photo, René Faure qui a mis à disposition son tracteur et sa remorque, Jeanette Rougny (Chaix) et Bernadette Viale.
Le témoignage d’Yvan:
« En 1995, l’Association Trois-Châteaux, étant assurée d’avoir le financement nécessaire, a décidé de faire reconstruire le haut du mur clocher. Elle a confié le chantier à David Faure, jeune artisan local, ayant déjà de solides références pour la rénovation des vieux bâtiments en pierres.
A l’époque, le chemin d’accès à la chapelle était trop étroit dans sa partie terminale, sur 200 mètres environ. C’est là que la pente est la plus forte, elle approche les 15%.
Nous avons adopté des moyens de transport adaptés au terrain :
• Sur la première partie René Faure avec son tracteur et une grande remorque a emprunté le chemin à l’arrière des maisons de M. et Mme Bernard Guillaume, M. et Mme Pulizzi et M. et Mme Marcel Rougon jusqu’au pré situé au pied de la côte terminale.
• Sur la dernière partie, donc sur le chemin en pente, les chevaux de Monique Raquet, conduits par Anne Lopez ont transporté sur des bâts accrochés à leur dos, les sacs de sable, de mortier, l’eau en bidons, les poulies, cordages et outils du maçon rassemblés dans des sacs. Le reste du matériel : éléments de l’échafaudage, plateaux de bois, bidons de 200 litres destinés à stocker l’eau étaient portés par des volontaires formant une véritable chaîne.
En 2 heures, tous les matériaux étaient à pied d’œuvre.
Place au maçon. Son travail de qualité a redonné au clocher son aspect initial visible de très loin jusqu’au bord de la Durance.
Par la suite, le chemin a été légèrement élargi pour permettre aux véhicules étroits de type « quad » de monter les matériaux placés sur une petite remorque ».
Et en bonus, ci-dessous, avec un souvenir tout particulier pour ceux qui nous ont quitté, quelques photos de la journée fournies par la famille Sarret.
Nous comptons sur vous pour nous aider à identifier les personnes que nous n’avons pas pu reconnaître, notamment parmi les plus jeunes.
C’était il y a 28 ans !
L’équipe d’ATC.
Les photos de la journée :
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